Jaillance repart à l’offensive sur les rosés
Bonne nouvelle pour les vignerons drômois. Jaillance, leader de l’appellation clairette-de-die, a trouvé la parade pour élaborer et commercialiser des vins effervescents rosés. Cette production leur avait été doublement interdite depuis le millésime 2019. D’un côté, par l’annulation du décret d’appellation de la clairette-de-die rosé en janvier 2018 par le Conseil d’Etat puis par l’impossibilité d’abroger la loi de 1957 – laquelle interdit aux vignerons de produire des vins mousseux autre que de la clairette et du crémant-de-die au sein de l’aire d’appellation.
Pour produire ses rosés dans la catégorie des vins mousseux de qualité, Jaillance a donc fait le choix de faire appel à un prestataire de service, en l’occurrence le groupe Boisset en Bourgogne, pour la prise de mousse et le conditionnement. Commercialisés en grande distribution cette année, ces cuvées signées Jaillance vont permettre à l’opérateur de créer de l’antériorité sur la production de clairette-de-die rosée dans l'espoir d'une nouvelle validation de son cahier des charges.