Innovation
La première bouteille d’eau 100 % végétale arrive en France
Fructa Partner propose la première bouteille d’eau minérale 100 % végétale en France. La filiale française du groupe allemand RihaWeserGold mise sur un packaging impactant et un prix compétitif pour séduire les consommateurs comme les enseignes, notamment sous marques de distributeurs.
C’est une première en France ! Alors que Danone et Coca-Cola continuent d’investir dans la recherche pour réduire leur dépendance aux bouteilles plastiques et à la pétrochimie, le groupe allemand RihaWeserGold et sa filiale française Fructa Partner viennent de les devancer. Ils proposent dès à présent dans l’Hexagone la toute première eau minérale dans une bouteille 100 % végétale, baptisée Azurelle.
« Notre partenaire, l’embouteilleur Fonti Di Vinadio, a lancé cette innovation en avant-première mondiale en Italie en 2008 », explique Pascal Guillou, le PDG de Fructa Partner. Ce dernier a aujourd’hui l’honneur de la commercialiser en France. « Notre stratégie est de proposer notre bouteille végétale aux magasins et grossistes biologiques, mais également aux grandes enseignes de la distribution pour leurs marques propres », annonce le patron.
Les distributeurs ne devraient en effet pas manquer d’intérêt pour cette toute nouvelle bouteille. De couleur verte et transparente, Azurelle se démarque fortement des tons bleus du rayon eaux plates en GMS. La promesse d’un matériau 100 % « naturel » et surtout, biodégrable, est également un argument de poids pour satisfaire des consommateurs de plus en plus sensibles aux thématiques environnementales. Enfin, elle offre une alternative aux grandes signatures de Danone et Nestlé Waters, Volvic et Vittel, déjà positionnées sur le sujet, avec respectivement 20 et 30 % de plastique végétal dans leurs bouteilles.
Son dernier atout, et pas des moindres, est son prix. A 2,40 € le pack de six bouteilles d’un litre, Azurelle se positionne à un tarif assez compétitif, avec une valeur faciale plus proche des MDD que des grandes marques d’eaux minérales. « Ce n’est pas aux consommateurs de financer cette innovation », soutient Pascal Guillou. Un point sur lequel les distributeurs vont, sans aucun doute, être entièrement d’accord.