Vin & Société vient de dévoiler son premier baromètre sur les usages numériques de la filière permettant d’évaluer sa maturité digitale. Avec un score de 47 points sur 100, les acteurs du vin prouvent qu’ils ont intégré cette dimension dans l’ensemble des étapes de leur activité mais des marges progrès et des disparités existent. Ce baromètre met en avant l’intérêt suscité par le digital auprès de la filière avec trois finalités perçues : la communication (75 %), la vente (58 %) et l’optimisation du travail sur le terrain (35 %). L’activité viticulture apparaît comme la moins digitalisée (40 points) alors que celle liée à l’équipement et la logistique s’affirme comme la plus mature. Toutefois, l’avancement diffère selon la taille de la structure. En effet, selon cette évaluation, plus l’exploitation est grande, plus le score est élevé. Ainsi les exploitations de moins de 5 hectares obtiennent un score de 37 points sur 100, quand celles de plus de 50 hectares atteignent 56 points en moyenne. Pour poursuivre sa digitalisation la filière devra par ailleurs lever certains freins comme le manque de temps, le coût et finalement l’intérêt accordé car encore 25 % des sondés ne le perçoivent pour leurs activités.

« Ce premier baromètre nous dévoile le visage d’une filière qui a pris le tournant du digital et qui s’intéresse énormément aux bénéfices rendus possibles par cette révolution. Place désormais aux actions, en particulier en matière de formation, pour capitaliser sur nos forces et répondre aux besoins identifiées par notre enquête », a commenté Samuel Montgermont, président de Vin & Société dans le communiqué. Un nouveau baromètre est prévu d’ici quatre ans.