Il a fait chaud cet été ! Sans surprise, le vin qui en le plus profité est le rosé. Selon les chiffres du paneliste Nielsen IQ, l’arrivée de la saison estivale a fait bondir ses sorties. En hypers, supers, magasins de proximité et drive, les ventes hebdomadaires de rosés sont passées de 15,7 M€ en janvier à 39,1 M€ en juillet. Le chiffre d’affaires de la catégorie sur les quatre premières semaines de l’été a été multiplié par 2,4 par rapport à 2021. La saison estivale l’an passé avait été particulièrement froide et morose. À titre de comparaison, celui des bières a été multiplié par 1,8 sur la même période.
Dans le même temps, la consommation de vin rouge a chuté. En effet, le poids du segment dans les ventes d’alcool est passé de 14,7 % sur les mois de janvier à avril à 10,5 % de mai à juillet, alors que celui des rosés a grimpé de 7,1 % à 11 %. Des performances qui contrastent avec les chiffres de l’an passé : la météo bien plus chaude en mai et juin cette année a permis à la couleur de progresser de + 9,8 % par rapport à 2021, quand les rouges accusent un recul de - 8,5 %. L’analyse par département confirme cette tendance puisque c’est à l’Ouest de la France que le rosé s’est avéré le plus dynamique, soit dans les régions les plus touchées par les vagues de chaleur cette année.
Toutefois, selon le panéliste, cette performance pourrait encore être accentuée grâce à l’activité promotionnelle. Cette dernière a en effet été moins importante sur cette période clé que sur les foires aux vins de printemps pour certaines enseignes. Une piste à explorer donc quand le mercure se met à grimper.