9,5
C’est, en milliards d’euros, le chiffre d’affaires réalisé en alimentaire en grande distribution sur le mois de décembre et lors des vacances de Noël en 2019. Cette année, ce résultat risque d’être impacté puisque la saison a débuté plus tardivement et celle-ci sera très certainement perturbée à cause des restrictions gouvernementales pour les fêtes. “ De nombreux consommateurs vont rester prudents, en s’abstenant de se déplacer et en limitant le nombre de convives, par conséquent les quantités seront limitées. Les distributeurs doivent donc s’attendre à de plus petits paniers et des achats encore plus concentrés sur la semaine de Noël et du nouvel an ”, selon Adelin Guillon, consultant analytique chez Nielsen.
22 %
Le mois de décembre pèse 22 % du chiffre d’affaires annuel du champagne. Il s’agit de la troisième catégorie pour laquelle cette période est la plus importante, après les pralines et bouchées sucrées (34 %) et le foie gras (32 %).
Bien que Nielsen s’attend à une croissance des PGC-FLS pour la fin d’année 2020 par rapport à la fin d’année 2019 qui avait été impactée par les grèves et la mise en place de la loi Alimentation, le panéliste estime que certaines catégories festives comme le champagne ou le foie gras n’en profiteront malheureusement pas. Ces catégories étant déjà en recul avant la campagne de Noël (- 18 % et - 24 %) à l’image de l’année précédente.
15,2 %
C’est le poids du chiffre d’affaires des alcools au sein des PGC-FLS durant la période de Noël en 2019. Il s’agit de la troisième catégorie la plus importante après le frais (27,0 %) et l’épicerie (16,7 %). Les alcools et les confiseries sont les deux segments dont le poids est particulièrement plus important en cette période par rapport au reste de l’année. En 2019, les boissons alcoolisées pesaient 13,8 % du CA des PGC-FLS.
55 %
C’est la part des ventes sous promotion réalisées en décembre 2019 sur le segment des champagnes. Au global des PGC-FLS, cette proportion atteint 25 % alors qu’elle tourne autour de 20 % pour le reste de l’année. Lors du premier confinement, la pression promotionnelle avait chuté à 10 % mais elle a ensuite bien remonté la pente avec une hausse de + 3,5% entre mai et septembre. L’objectif étant de recréer plus de trafic en magasins. Nielsen estime qu’elle devrait a minima se maintenir, voire continuer à progresser sur cette fin d’année.
62 %
C’est la part des Français qui déclarent avoir modifié leur comportement pour économiser sur les dépenses du ménage. La crise sanitaire a un impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs mais le panéliste estime que « la grande consommation reste un poste de dépenses qui ne subit pas la crise, et l’alimentation « plaisir » semble s’imposer comme une valeur refuge dans ce contexte morose », selon François Dumay, consultant analytique chez Nielsen.