Les chiffres étaient attendus. Pour la troisième année consécutive, le panéliste YouGov a interrogé les Français sur leurs intentions quant au Dry January, ce fameux défi consistant à réduire voire stopper sa consommation d’alcool durant le mois de janvier. Alors que selon le sondage réalisé en 2020, les adultes consommant de l’alcool étaient 24 % à vouloir participer, plus ou moins strictement, à ce challenge, ils sont cette année 23 %.

Un pourcentage pratiquement identique donc, même si, dans le détail, 10,5% indiquent cette année vouloir bannir toute trace d’alcool en janvier alors qu’ils n’étaient que 8 % à opter pour cette option radicale en 2020. Ceux qui entendent seulement modérer leur consommation sont quant à eux 12,5 % contre 16 % l’an passé. Parmi les motivations des participants, on retrouve la détox « post-fêtes » en premier lieu (42 %), mais aussi l’envie de perdre du poids (38 %) ou encore la volonté de faire des économies (25 %).

Autre élément révélateur de la tendance « nolo » qui s’installe en France, 68 % des adultes, consommateurs d’alcool ou non, considèrent que le Dry January est une bonne ou une très bonne chose. À l’inverse, seuls 9 % déclarent que c’est une mauvaise voire une très mauvaise chose et 23 % ne se prononcent pas.

Il est tout de fois intéressant de noter que si presque un quart de la population participe à ce défi et plus des deux tiers sont convaincus de sa pertinence, la connaissance de cet événement est en baisse. Alors que l’an dernier 6 Français sur 10 en avait entendu parler, ils ne sont que 4 sur 10 cette année. « Dans un contexte médiatique centré sur la crise sanitaire, le “Dry January” semble être moins exposé cette année », indique YouGov.