L’année 2025 sera à marquer d’une pierre blanche pour Lillet . La signature née à Podensac (33) en 1872 mène une petite révolution en changeant radicalement de look. Fini la bouteille bordelaise et l’imposante étiquette rectangulaire très fournie, place à un flacon épuré où est apposée une étiquette ovale modernisée .
« Des détails verriers ont été ajoutés avec des arches qui font écho à l’architecture de la maison de Podensac , précise Yann Soenen, directeur marketing de Pernod Ricard France et directeur mondial de l’apéritif. Nous avons également remis l’emphase sur la date de création, en particulier pour les étrangers qui sont très attachés aux traditions. »
Ces changements doivent permettre à la marque d’accélérer son développement. Le groupe français rappelle qu’elle connaît un « impressionnant succès en Allemagne » avec près d’un million de caisses de neuf litres vendues. « Elle est au coude-à-coude avec Aperol », souligne même Yann Soenen. En France et à l’international, elle est encore très loin de la marque de Campari .
D’où cette ambition de relancer une dynamique, notamment dans l’Hexagone où les volumes sont en progression depuis de nombreuses années. En 2024, la marque est de nouveau parvenue à progresser en GMS (+7,3% en volume selon NielsenIQ), signe que même dans un contexte difficile, elle parvient à tirer son épingle du jeu. Longtemps performante uniquement dans son bassin d'origine, Lillet performe également dans d'autres régions, notamment dans le Sud et le Nord.
L'arrivée des nouvelles bouteilles, qui seront disponibles à partir du mois d'avril, doit donc lui permettre de franchir de nouveaux paliers en France, avec la volonté de faire grandir le rosé, actuelle deuxième référence derrière le blanc. Pour cela, Pernod Ricard annonce que des moyens importants seront engagés dans les prochains mois pour accompagner le renouveau de Lillet.