Sébastien Briend, directeur général des ventes chez Ackermann, présente ce magnum rosé qui sera distribué en France alors que les beaux jours se profilent. Ce format festif connaît un engouement important. Objectif : avoir un vin moins sucré que le cabernet d’Anjou, plus fruité, mais moins sec qu’un Provence (prix de vente : environ 12€).

La maison Ginestet, qui appartient au groupe Taillan, revoit l’étiquette de sa marque grande distribution Marquis de Chasse, afin de valoriser le packaging, avec une étiquette plus légère.

Avec ce rouge et ce blanc « Villa Burdigala », Ginestet vise un nouveau segment en GD, packaging premium en prime. Il est en cours de lancement dans les rayons. Techniquement, c’est même un repositionnement de marché de la marque, pour faire plus de volume. Auparavant, « Villa Burdigala » était la 2e marque après Mascaron.

C’est un nom que l’on ne voit pas en GMS. De Mour, la maison aux prestigieuses propriétés bordelaises, veut tester le marché de la GMS avec Cadiot. Un vin pensé notamment pour l’export et les bars à vins anglais. Anthony Crameri, le directeur commercial, veut dépoussiérer l’image bordelaise avec une image dynamique, d’où cette étiquette contemporaine. Public visé, les jeunes. Prix de vente, environ 10€.

La compagnie des vins de Bordeaux et Gironde (CVBG) – Dourthe - Kressmann revisite les étiquettes de Dourthe « La grande cuvée », vendue exclusivement en GD, pour se démarquer dans le linéaire. La charte graphique est conservée, mais un cadre en or apparaît autour de l’étiquette.

Le Bourguignon Béjot vins et terroirs étoffe sa gamme de Beaujolais avec la distribution des Hospices de Beaujeu. « C’est une étiquette de prestige », confie Philippe Sinzelle, le responsable export. Les dégustations et les présentations à la GD sont en cours.

Les Vignerons de Buzet ont revu l’étiquette de leur vin hétérodoxe « Calibre 9 », plus estivale. Ils affirment leur positionnement apéritif. Des animations sont prévues en magasins pour expliquer le concept. Des recettes de cocktails ont aussi été imaginées pour découvrir ce vin autrement.

Certains exposants ne manquent pas d’imagination pour attirer l’œil et assurer leur visibilité dans les allées du salon. Cette maison a carrément reproduit un château. D’autres ont reconstitué la place d’un village. La maison Chapoutier vient même avec des conteneurs pour délimiter son stand.

Dans toutes les allées et les halls du salon, des stands de dégustation se succèdent. Ici, une sélection des meilleurs vins français. Là, une présentation des vins de Bordeaux. Il en est de même dans les espaces espagnols, italiens, sud-africains.

Plus de 49 000 professionnels ont visité ProWein en 2014, auxquels s’ajoutent des milliers d’exposants. Autant dire que gérer la logistique des dégustations de chaque stand n’est pas chose aisée. Une noria de verres sales et de verres propres anime les allées.