Ce qu'il fallait voir au salon du whisky 2014
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Plus d'une centaine de marques étaient présentes cette année pour un show parisien déployé sur trois jours à la Maison de la Mutualité. Samedi et dimanche étant consacrés au grand public et le lundi aux professionnels.
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Bel effort de présentation sur le stand du single malt The Glenlivet commercialisé par Ricard. En face des différentes cuvées à déguster, les coupelles contiennent des fruits secs et des épices pour évoquer les notes aromatiques des produits.
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C'était l'événement du salon. Le single malt Glen Grant de Campari, commercialisé par Rothschild France Distribution (RFD), dévoilait son 50 ans d'âge dans une carafe gravée et numérotée. Une cuvée issue d'un fût rempli en 1963 par Dennis Malcom, l'actuel maître de chai... 150 flacons sont disponibles à travers le monde. Une rareté à prix d'or : 10 000 € !
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Pas de salon du whisky sans Jack Daniel's ! La star des whiskeys “made in USA” y explique les détails de son élaboration : passage dans des barriques fortement chauffées ou encore filtration sur une couche de charbon. La marque de Brown-Forman faisait notamment déguster sa version Sinatra Select à 45° ainsi que sa déclinaison au miel.
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Toujours chez les Américains, Four Roses, appartenant au groupe japonais Kirin et dans le portefeuille de Ricard, sert son single barrel édition 2012. Cette référence “brute de fût”, c'est à dire non réduite à l'eau avant d'être mise en bouteille, a été tirée à 5 000 exemplaires. Son prix peut atteindre les 80 €, voire plus.
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C'est l'ouverture de la chasse... aux coffrets ultra-prestigieux ! Chez Pernod, Aberlour participe à sa manière avec une valisette en bois très chic proposée à une quinzaine d'exemplaires. Ce coffret “chasseur”, décoré de quelques plumes de gibier, coûte 2 800 € et renferme deux cuvées d'Aberlour en 15 ans et 17 ans ainsi que la version A'Bunadh du leader des malts en GMS. Tout est proposé en 35 cl.
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Quand on parle d'Aberlour, son grand rival Glenfiddich sur le marché français n'est jamais loin... Le fleuron de William Grant & Sons, piloté par Lixir, propose un 26 ans d'âge. Ce lancement – ou plutôt cette opération d'image au regard des 130 bouteilles disponibles – sera distillé très lentement sur plusieurs années. Son prix de 380 € semble presque accessible face à certains concurrents.
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Que vient faire un cireur de chaussures dans une exposition de spiritueux ? Il renforce l'image artisanale de The Balvenie sur son stand. La marque de William Grant & Sons, dans le portefeuille de Lixir, a la volonté de s'associer dans sa communication à des “artisans d'exception”.
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Bowmore es-tu là ? Oui, mais avec une gamme essentiellement tournée vers les cavistes, comme beaucoup d'exposants d'ailleurs. Le single malt de l'île d'Islay, propriété de Suntory et confié à Bardinet dans l'Hexagone, propose une nouvelle édition de son 10 ans Tempest à près de 50 €.
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Entre deux dégustations, il est temps de faire une pause gastronomique. L'occasion d'aller vers le stand des Classic Malts de Diageo pour tester des accords whisky-mets, comme par exemple Talisker marié au saumon fumé.
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Cap sur l'Irande maintenant avec un regard sur le stand de Jameson. Le whiskey de Ricard possède l'un des emplacements les plus important, statut de N°1 oblige.
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Il y a du challenge chez les Irlandais. A côté de Jameson, Tullamore Dew déploie sa gamme. Et fait notamment goûter sa déclinaison Phoenix à 55°. Tullamore Dew, récemment acquis par le groupe William Grant & Sons et qui a rejoint Lixir, affiche en GMS une progression comprise entre + 20 % et + 30 % d'après son distributeur.
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La France ne se contente pas de boire du whisky. Elle en produit notamment en Bretagne. La dernière actualité de la distillerie de Warenghem de Lannion (22) est une cuvée Maître de chai sous sa marque Armorik, proposée à un millier d'exemplaires. Cette déclinaison symbolique, qui ravira les cavistes, accompagne une croissance de + 10 % des ventes du whisky de Warenghem en GMS.
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Egalement venu de Bretagne, le whisky de la distillerie des Menhirs près de Quimper (29) est fier de sa recette originale Eddu à base de blé noir. Autre motif de satisfaction pour ces “régionaux de l'étape” : la reconnaissance de l'indication géographique du whisky de Bretagne est en très bonne voie. De quoi satisfaire les confrères de la distillerie de Warenghem qui vont également revendiquer ce label.
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Encore exotique il y a quelques années, le whisky japonais est devenu incontournable chez les cavistes et dans la plupart des hypermarchés. Le stand impressionnant de Nikka, marque directement diffusée par La Maison du Whisky en GMS, témoigne du succès d'une origine qui écoule maintenant 500 000 litres dans l'Hexagone.
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Le Whisky Live n'est pas limité aux scotchs, bourbons et autres irlandais. Il s'ouvre à une palette de spiritueux avec une présence remarquable du cognac. Hennessy présente ainsi le relifting de sa cuvée Fine de Cognac. Laquelle possède une étiquette modernisée tandis que l'assemblage des eaux-de-vie montre plus de maturité.
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Marque dynamique dans l'univers du cognac, Camus possède aussi de l'actualité. Cette maison décline maintenant son XO en format 50 cl. Une tendance aux conditionnements réduits en vogue chez beaucoup d'alcools bruns ou blancs. Cette nouvelle carafe XO de Camus peut ainsi se positionner sous les 100 €.