D'après IRI, les attentats de Paris ont impacté négativement les achats d'alcool en hypers et supermarchés. Sur les deux semaines qui ont suivi le week-end du 13 novembre, les ventes de boissons alcoolisées ont globalement chuté de - 5 % et même de - 8 % pour les vins effervescents et jusqu'à - 10 % pour les apéritifs.

« Nous sommes loin du mouvement de panique et du phénomène de stockage constaté lors de la déclaration de la guerre du Golfe il y a 25 ans », constate IRI dans son étude diffusée aujourd'hui à propos de l'impact des attentats de Paris sur les ventes en GMS. Si la fréquentation des magasins a reculé le week-end des 14 et 15 novembre, une reprise des ventes a vite été constatée dès la semaine suivante.

Et pourtant. Le secteur des boissons alcoolisées apparaît lui plus durablement plombé par les événements tragiques du 13 novembre. Pendant les semaines 47 et 48, soit du 16 au 29 novembre, le chiffre d'affaires des spiritueux, champagnes ou bières a globalement cédé - 5 % en hypers et supermarchés. Toujours selon IRI, il y a eu d'autant moins de « retour à la normale » pour les vins effervescents (- 8 %) et les apéritifs (- 10 %).

Par ailleurs, plusieurs maisons de champagne contactées par Rayon Boissons nous signalent une dégradation très sensible de leurs sorties en GMS depuis la mi-novembre. Alors même que la période automnale semblait bien partie quelques jours auparavant.

Les marchés impactés à la hausse comme à la baisse par les attentats

Données du 16 au 29 novembre en GMS par rapport à l'année dernière. Source : IRI.