Bilan chiffré
Ce qu’il faut retenir du mois de juillet 2014
Le rafraîchissement des températures entre le mois de juillet 2014 et celui de juillet 2013 a eu un impact non négligeable sur les ventes dans les liquides. Le détail des chiffres avec Rayon Boissons…
Météo
Le mois de juillet 2014 a connu des températures conformes aux normales saisonnières de l’ordre de 26°C en moyenne au niveau national. Elles s’élèvent toutefois à trois degrés de moins que celles de l’an dernier. Ce rafraîchissement a profondément impacté le chiffre d’affaires du rayon liquides en GMS : - 8,8 % à l’échelle de l’Hexagone, selon les données exclusives de Climpact-Metnext et Iri pour Rayon Boissons.
Les régions Centre-Est et Sud-Ouest affichent pour leur part des replis respectifs de - 13,6 % et -11,7%. Parmi les catégories de produits, ce sont les familles des limonades, des eaux aromatisées et des sirops qui sont les plus durement touchées. Elles enregistrent des baisses respectives de - 13,2 %, - 12,5 % et - 11,9 %.
Palmarès des ventes
Cette baisse des températures a pénalisé la plupart des boissons rafraîchissantes et au contraire boosté le chiffre d’affaires des alcools forts. Quatre catégories de spiritueux se classent dans le palmarès des boissons les plus dynamiques en juillet 2014 d’après Iri pour Rayon Boissons.
Dans l’ordre, il s’agit des punchs & cocktails avec un chiffre d’affaires en GMS de + 8,3 %, des rhums (+ 7,2 %), des whiskies (+ 4,7 %) et des cognac-armagnac-calvados (+ 4,5 %).
Prix
D’après l’Insee, les prix des boissons se replient en grande distribution de – 0,1 % en juillet 2014 par rapport à juin 2014. Soit une évolution conforme aux autres produits de grande consommation (hors frais). Sur un an, la baisse de prix dans les boissons s’établirait à – 0,5 %.
Parts de marché
Dans ce contexte plutôt morose, Leclerc a tiré son épingle du jeu. Sur la période du 16 juin au 13 juillet 2014, le groupement d’indépendants a vu sa part de marché dans l’alimentaire bondir de + 0,7 point à 20,2 % par rapport à il y a un an selon le référenseigne de Kantar Worldpanel.
Une performance alors même que la plupart de ses concurrents se contentent de stabiliser leur position et que les dépenses des ménages sur les PGC et frais LS n’ont progressé que de + 0,4 %.