Si le groupe Carrefour progresse de + 0,5 % sur le premier trimestre 2017 dans l'Hexagone, les hypers sont à la peine avec un recul de – 1,6 % sur la période. Une baisse compensée par les bonnes performances des branches supers et proximité.

Le bilan est mitigé le groupe Carrefour dans l'Hexagone. Sur le premier trimestre 2017, il enregistre un chiffre d'affaires à magasins comparables hors essence en progression de + 0,5 % à 9,4 milliards d'euros.

Mais les performances des hypers continuent de préoccuper. Les ventes de l’enseigne Carrefour, qui représentent 51 % de l'activité dans l'Hexagone, reculent de – 1,6 % à 4,8 milliards d'euros. Un résultat que le distributeur cherche à relativiser, car « ce trimestre a été marqué par un effet défavorable avec le décalage de Pâques sur le second trimestre et une journée en moins du fait de l’année bissextile en 2016 », précise le groupe Carrefour. Il n'empêche, il s’agit d’une sixième baisse trimestrielle consécutive. Alors que Leclerc aligne mois après mois d’excellents résultats, Carrefour a vu sa part de marché perdre – 0,5 point sur la dernière période selon Kantar Worldpanel. « Nous avons décidé de ne pas surenchérir sur la pression promotionnelle mise par l’un de nos concurrents (NDLR : Leclerc avec ses Supers pouvoirs d’achat) », a commenté Pierre-Jean Sivignon, directeur général délégué et directeur exécutif finances.

A l’inverse des hypers, le circuit des supers est bien mieux orienté avec une hausse de + 2,2 % à 3,1 milliards d'euros à magasins comparables hors essence.Selon le distributeur, la chaîne Carrefour Market continue toujours de profiter de la rénovation du parc des points de vente.

Pour sa part, la ligne proximité et autres formats affichent une performance globale de + 4,4 % à 1,5 milliard d'euros. « Elle bénéficie de la croissance du e-commerce et de la montée en puissance des ex-Dia convertis aux enseignes Carrefour depuis 12 mois », indique le distributeur.