L’association générale de la production viticole (AGPV) réclame une distillation de crise. Il s’agit de l’une des mesures fortes envisagée par la filière vin en réponse aux conséquences économiques qui pèsent sur le secteur à cause de la crise sanitaire actuelle. Cette dernière vient se rajouter aux difficultés rencontrées depuis la fin d’année dernière : ralentissement économique (grèves, gilets jaunes), taxes sur les vins français aux USA, etc.

L’AGPV estime à deux à trois millions d’hl les volumes concernés par cette distillation exceptionnelle. Ces chiffres vont être affinés avec les différentes interprofessions dans les prochaines semaine. Quant aux prix, ils s’élèveraient à 80 €/hl pour les AOP et les IGP et à 70 €/hl pour les vins sans indication géographique. L’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la Slovénie ont également demandés l’activation de cet outil basé sur le volontariat. Dans tous les cas, il va falloir trouver des solutions pour libérer de la place dans les chais avant les prochaines vendanges.