Rachetée par Coca-Cola en 2006 pour la somme de 3,1 milliards d’euros (la plus grosse acquisition de l’histoire du groupe), Vitaminwater débarque cet été en France. L’eau enrichie, devenue en 2008 la première marque en valeur sur les boissons plates avec un milliard de dollars de chiffre d’affaires aux Etats-Unis, se trouve ainsi depuis peu dans quelques Monop provinciaux et des boutiques de la Capitale. Format nomade en bouteille de 50 cl, design très épuré, couleur flashy, communication du packaging complètement décalée, les six références de la gamme se destinent à un public jeune et urbain.

Pour lancer Vitaminwaterdans l’Hexagone, la petite équipe de 18 personnes dédiée à la marque s’est inspirée du modèle de développement qui a fait son succès aux Etats-Unis. C’est à dire le bouche-à-oreille. Et à ce jeu, son propriétaire Coca-Cola a été prié de se faire discret. Pas de grand ramdam publi-promotionnel, ni en presse ni à la télé, les petites bouteilles colorées ont fait leur entrée en mars via le microcosme des « trend setters » parisiens.

Des boutiques jeunes et branchées comme Colette, aux restaurants libre-service Chez Cojean jusqu’à la Grande Epicerie, en passant bien sûr par le réseau Monop et Daily Monop, la sélection des points de vente n’a pas été laissée au hasard.

Au total, quelques 250 points de vente de la Capitale proposent aujourd’hui la gamme des Vitaminewaters entre 2,50 et 2,80 euros la bouteille. Les grandes enseignes de la distribution française ne doivent pas pour autant se sentir exclues. Les équipes commerciales assurent toutefois que « l’on peut très bien imaginer demain la vente à emporter dans les grandes surfaces, comme cela se fait maintenant aux Etats-Unis ».