L’année s’achève sur une belle note pour les liquides, hors vins. En grande distribution, le rayon a enregistré des volumes en hausse de + 437 millions de litres pour un gain en valeur de + 266 millions d’euros en 2022 selon les données de NielsenIQ. Soit des croissances respectives de + 2,9 % et de + 1,2 % en un an.
Cette situation cache toutefois de fortes disparités puisqu’elle tient uniquement aux performances des boissons sans alcool. Celles-ci ont vu leurs ventes bondir de + 3,9 % en volume et même de + 8,1 % en valeur. Dans le détail, cette croissance est majoritairement portée par deux catégories que sont les soft-drinks et les eaux. Lesquelles représentent près de 78 % des sorties de liquides en hypers, supers, proximité, e-commerce et supermarchés à dominante marques propres. Coca-Cola, Orangina, Lipton ou encore Red Bull affichent des progressions exceptionnelles sur l’année écoulée, à + 5,2 % en volume et + 12 % en valeur ! Du côté du segment dominé par Cristaline, les chiffres sont également très bons (+ 4,2 % et + 7,3 %).
Les autres marchés de boissons sont à la peine. En volume, les bières fléchissent de - 1,5 %, les spiritueux de - 5,1 %, les cidres de - 5,2 % et les champagnes de - 11,7 %. Quelques sous-segments tirent leur épingle du jeu, à l’instar des formules à base de bières, des liqueurs et des apéritifs sans alcool. Pas de quoi mettre, pour autant, les ventes de boissons alcoolisées dans le vert.