Energy drinks
Coca-Cola entre dans le capital de Monster
Coca-Cola a déboursé 2,15 milliards de dollars pour acquérir 16,7 % de Monster. Annoncée mi-août, cette participation va permettre à Coca-Cola de se diversifier sur le dynamique marché des energy-drinks.
Face au recul des ventes de sodas sur ses principaux marchés, Coca-Cola continue sa stratégie de diversification. Après une participation de 16 % dans les machines à café Keurig pour se développer sur le marché des sodas faits-maison dominé par Sodastream, le numéro un mondial des soft-drinks investit dans les boissons énergisantes. La compagnie d’Atlanta a annoncé mi-août son entrée au capital de Monster à hauteur de 16,7 %. La transaction, qui doit se clôturer à la fin de cette année, s’élève à 2,15 milliards de dollars.
A travers cette opération, Coca-Cola s’attaque au dynamique marché de Red Bull avec une marque d’envergure. Aux Etats-Unis, où Monster réalise près de 80 % de son business, la signature griffée s’octroie depuis plusieurs années déjà la première place en volume selon les données d’Euromonitor International. En France, l’energy-drink occupe la deuxième position six ans après son lancement. En dix ans, le chiffre d’affaires du groupe basé à Corona en Californie a été multiplié par 10 pour atteindre plus de 2 milliards de dollars.
Les termes de cet investissement dit « équitable » selon les dirigeants des deux compagnies prévoit des accords stratégiques. D’une part, Coca-Cola va transférer l’ensemble de son portefeuille d’energy-drinks à Monster, à savoir les marques NOS, Full Throttle, Burn, Mother, Play, Power Play et Relentless. En retour, Monster va céder ses signatures non énergisantes telles que les thés glacés Peace Tea ou les sodas Hansen Natural.
Au final, Coca-Cola s’assure l’exclusivité de la distribution de Monster, notamment en Amérique du Nord où la boisson était également commercialisée par Anheuser Bush. Tandis que le challenger de Red Bull s’offre un rayonnement international en misant sur le premier embouteilleur mondial.