Malgré un petit contre-temps et quelques concessions, le plan d’InBev se déroule finalement sans accrocs. Le belgo-brésilien vient de boucler le rachat de l’américain Anheuser-Busch, avant la fin de l’année, comme prévu. Cette annonce intervient quelques jours seulement après l’accord des autorités américaines de la concurrence, émis sous réserve qu’InBev vende Labatt USA. InBev devra se séparer de sa filiale ainsi que de sa licence pour brasser, mettre en marché, promouvoir et vendre les bières de la brasserie Labatt aux Etats-Unis. La maison-mère de Labatt basée au Canada n’est en revanche pas concernée par cette décision.

La nouvelle entité porte le nom d’Anheuser Busch-InBev. Elle sera traitée sur Euronext Bruxelles dès le 20 novembre sous le symbole ABI. Cette acquisition met fin aux 150 années d’indépendance du brasseur américain. Et fait naître le numéro un mondial de la bière. A raison de 460 millions d’hectolitres pour 36 milliards de dollars, Anheuser Busch-InBev devance largement son poursuivant, SAB Miller. Lequel commercialise 216 millions d’hl de bières pour un chiffre d’affaires de 21 milliards de dollars.