La filière cidricole demande des mesures de soutien au gouvernement
La filière cidricole est en difficulté. En effet, depuis le début du confinement, les ventes de cidres sont en recul en grande distribution et les débouchés en CHR ou liés au tourisme sont absents. Résultats, les sorties sont en baisse de près de - 50 %. De plus l’automne s’annonce compliqué puisque selon l’Union nationale interprofessionnelle cidricole (UNICID), « la prochaine récolte risque de connaître des surplus importants que les transformateurs, en cidre comme en spiritueux, ne pourront pas absorber dans un marché déjà excédentaire. »
Ainsi la filière réclame la mise en place des dispositifs de soutien suivants :
- « Retrait de cidres (à travers la distillation industrielle, notamment) et de pommes à cidre. Les volumes à retirer du marché sont aujourd’hui estimés à 200 000 hectolitres de cidre et 100 000 tonnes de pommes. »
- « Réinscription du cidre sur la liste des produits à base de fruits et légumes transformés dans l’OCM Fruits et Légumes, dont il a été indument écarté depuis quelques années alors qu’il représente la majorité des volumes et de la valorisation des pommes à cidre. »
- « Mesures d’appui financier à la communication de crise telles que prévues notamment dans le cadre de FranceAgriMer. »
Par ailleurs d’autres aménagements tels que des allègements de charges, des dispositions fiscales, sociales, bancaires, commerciales et liées à la gestion des investissements, sont également demandés de concert avec le reste de la filière boissons.