Bières : les volumes d'Heineken progressent de + 2,7 % sur le premier semestre 2011
Les résultats semestriels du troisième brasseur mondial ont déçu les marchés financiers. Attendu à 1,37 milliards d’euros, le résultat opérationnel d’Heineken International n’a en effet atteint « que » 1,26 milliard d’euros au premier semestre 2011, en hausse de + 3,9 %. De même, le bénéfice net du groupe s’est monté à 694 millions d’euros, contre 746 millions attendus par les analystes. Sur l’année complète, Heineken prévoit un profit étale par rapport à l’année passée, autour de 1,45 milliard d’euros.
Dans les faits, la mauvaise météo observée cet été dans plusieurs pays d’Europe et la morosité des marchés anglais et américains de la bière ont eu raison de la croissance affichée par le brasseur en 2010. Ses volumes ont néanmoins progressé de + 2,7 % à 104 millions d’hectolitres les six premiers mois de 2011 par rapport au premier semestre 2010.
En Europe de l’Ouest, par exemple, les volumes de bières vendus par le leader du secteur n’ont progressé que de + 1 %. Tandis que la signature Heineken, elle, a vu ses ventes évoluer de + 5,3 % sur le Vieux Continent, menées par de fortes croissances observées en France, en Italie et en Irlande.
A l’échelle internationale, le groupe compte sur ses bonnes performances en Amérique du Sud, en Afrique sub-saharienne et en Asie pour redorer ses résultats. Le brasseur poursuit également son plan de réduction de coûts, « The Total Cost Management ». Lequel lui a permis d’économiser 80 millions d’euros sur les six premiers mois.
Il mise également sur ses marques pépites telle que Heineken (13,4 millions d’hectolitres à travers le monde, en progression de + 4,7 %), lancée au Mexique en mars dernier et brassée en Inde depuis avril 2011.
Desperados, dont les volumes ont progressé de + 25 % sur l’année, devient également stratégique. Née en France et bien implantée en Allemagne et en Pologne, la marque à forte valeur ajoutée a été, cette année, mise sur orbite dans 10 nouveaux pays.