La traditionnelle semaine de dégustation à peine achevée, les premiers tarifs des primeurs 2022 commencent à tomber. Ce millésime bordelais, caractérisé par de petits rendements et, selon les premiers échos des spécialistes, par une qualité supérieure à 2021, connait un début de campagne inflationniste. Sont notamment en hausse par rapport à l’an passé (source : primeurs.chateaunet.com/) :
- L’extravagant de Doisy-Daëne (sauternes) 423,60 € TTC (+ 5 %*)
- Bastor-Lamontagne (sauternes) 28,68 € TTC (+ 5,3 %*)
- Clos de Boüard (montagne-saint-émilion) 17,50 € HT (+ 6 %*)
- Chantegrive (graves) 15,48 € TTC (+ 8,4 %*) en rouge
- Doisy-Daëne (barsac) 43,20 € TTC (+ 11,8 %*)
- Clos de Sarpe (saint-émilion-grand-cru) 69,48 € TTC (+ 11,8 %*)
- Clos Floridène (graves) 18,84 € TTC (+ 12,1 %*) en blanc et 17,64 € TTC (+ 10,5 %*) en rouge
- Larrivet Haut-Brion blanc (pessac-léognan) 46,80 € TTC (+ 16 %*)
- Latour à Pomerol (pomerol) 87,36 € TTC (+ 18 %*)
- Lafleur-Gazin (pomerol) 42 € TTC (+ 22 %*)
- La Serre (saint-émilion-grand-cru) 65,52 € TTC (+ 25,8 %*)
- Bourgneuf (pomerol) 65,52 € TTC (+ 25,8 %*)
*Evolution des prix par rapport au millésime 2021 calculée sur le HT.
Pour rappel, la campagne des primeurs 2021 s’était caractérisée par une stabilité des prix. Certains grands crus avaient même baissé leur tarif. Par ailleurs, une petite nouveauté vient impacter les prix de vente en 2023. En effet, depuis le 1er janvier, la TVA devient exigible sur le versement d’acompte relatif à une commande de vins primeurs alors qu’elle l’était jusqu’alors à la livraison. Les tarifs sont donc désormais majorés de la TVA à 20 %.