Première moitié d'année difficile pour le groupe Belvédère qui annonce des ventes en recul de - 7 % à 237 M€ entre janvier et juin 2014. Si le propriétaire de William Peel affiche - 2 % en France, il connaît une situation pire en Pologne et surtout en Espagne.

Belvédère n'est pas épargné par la crise. Les chiffres du propriétaire de la société Marie Brizard ne sont pas bons. Au cours du premier trimestre 2014, le groupe annonce un chiffre d'affaires hors droits d'accises de 237 millions d'euros. Soit un recul de – 7 % par rapport aux six premiers mois de l'année 2013.

En France, où 46 % de l'activité a été réalisée sur la période, les ventes s'érodent de – 2 %. Et ce malgré la progression des sorties du whisky William Peel, de la vodka Sobieski et de la gamme de vins aromatisés Fruits & Wine. « La diminution des ventes en France est en partie liée à la décision de mettre fin aux vins en vrac qui généraient de faibles marges », explique Belvédère dans un communiqué.

En Pologne (40 % de l'activité), où les taxes sur les alcools viennent d'être relevées, le chiffre d'affaires du groupe abandonne – 7 %. Il plonge même de – 53 % en Espagne (2,5 % de l'activité) après l'arrêt du contrat de sous-traitance de Pulco. La marque d'Orangina Schweppes était en effet confiée à Marie Brizard Espagne.

Reste les Etats-Unis (4 % de l'activité) où les ventes se maintiennent et la Lituanie (4 % également) où un bond de + 34 % est réalisé. Une dernière destination aujourd'hui symbole d'espoir.