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Le temps morose et le retour à la vie « normale » impactent les boissons en GMS
L’allègement des mesures sanitaires et la météo très mitigée de la dernière semaine de juin ont pesé sur les sorties de PGC en grande distribution. Selon IRI, les liquides sont les premiers contributeurs à la décroissance. Explications avec les données du panéliste.
L’horizon s’éclaircit. Tout du moins sur le plan sanitaire ! En effet, la quatrième semaine de juin, « les discours relatifs à la sortie de la crise sanitaire étaient encourageants », précise IRI. Mais dans le même temps, la météo s’est quant à elle assombrie. Bilan des courses : des ventes de PGC FLS en net recul par rapport à 2019 (- 6,4 %) et 2020 (- 4,8 %) à la même période.
Sans surprise, les liquides sont très largement impactés. Ils sont d’ailleurs les premiers contributeurs à la décroissance des PGC par rapport à 2020. D’après IRI, tous leurs rayons sont mal orientés avec un recul global de - 10,7 % du chiffre d’affaires de cet univers sur la semaine.
Dans le détail, les boissons rafraîchissantes sans alcool et les eaux plongent de - 12,9 % tandis que les spiritueux et les champagnes régressent de - 7,2 %. Même la très dynamique catégorie des bières et cidres pâtit de la situation, enregistrant un revers de - 11,9 %.
De même par rapport à 2019, la quasi-totalité des boissons voit son chiffre d'affaires décroître à l'exception des spiritueux et des champagnes (+ 2,8 %).
À noter qu’au sein des PGC FLS, seule l’épicerie sucrée parvient à progresser par rapport à 2020 (+ 4,8 %), portée par la biscuiterie, la pâtisserie industrielle et la confiserie.