Salon

Ce qu'il fallait voir au Whisky Live Paris 2022

27 septembre 2022 - Ugo BRUSETTI

Plus de 20 000 personnes ont assisté au salon qui se déroulait du samedi 24 au lundi 26 septembre à la Grande Halle de La Villette à Paris. Rayon Boissons y était et a compilé les informations marquantes de cette édition 2022.

Whisky Live Paris

  • Rhum

    Un Flor de Cana très limité

    373 bouteilles. Voici le nombre de bouteilles du vintage 1997 cognac cask finish présenté par Antonio Oliveira, ambassadeur de la signature originaire du Nicaragua. Fruit d’un partenariat entre la marque et La Maison du Whisky, cette édition limitée a été vieillie 25 ans en fûts de bourbon avant de bénéficier d’un affinage de six mois en fûts de cognac. Réservée au marché français, la cuvée est vendue 500 €.

  • Rhum

    Les Seychelles à l’honneur

    L’unique distillerie de cette île de l'océan Indien sera bientôt à l’honneur dans les rayons de la grande distribution. Richard d’Offoy (au centre), l’un des deux frères fondateurs de la marque Takamaka, était présent pour l’occasion afin de faire découvrir la gamme. Laquelle est notamment composée d’un blanc à 38° et d’une version zenn à 40°, où ont macéré durant sept jours des copeaux de chêne américain afin de lui apporter un peu de rondeur. Des produits conçus pour les cocktails principalement et qui seront proposés aux GMS.

  • Rhum

    Saint James se lance sur les arrangés

    Après le succès de Rivière du Mât, n°1 des arrangés en grande distribution, Saint James espère devenir leader chez les cavistes dans un futur proche. La signature martiniquaise se montre ambitieuse d’après Séverin Bayle, responsable marketing du pôle alcools modernes à La Martiniquaise. Pour ses débuts, Saint James a choisi deux recettes classiques, à savoir mangue tropicale-passion et ananas Victoria-vanille bourbon. Titrant 35°, ces références sont proposées à 32 € chez les cavistes.

  • Vrac

    Ecospirits teste des solutions pour les GMS

    Jérémy Moreau, président d’Ecospirits en France, et Iain McPherson, directeur commercial d’Ecospirits, ont présenté plusieurs nouveautés à destination des cavistes et de la grande distribution. Pour ce circuit, la société spécialisée dans les bidons rechargeables à destination du CHR propose un kiosque permettant d’accueillir six références et 24 recharges de 4,5 litres au total. Un test est actuellement en cours dans un supermarché à Singapour avec des marques telles que le gin Brass Lion ou la tequila Los Arcos.

  • Whisky

    Glenmorangie se modernise

    La marque de Moët Hennessy était venue présenter sa dernière innovation dénommée a tale of forest. Soit un whisky qui a bénéficié d’une fumaison au bois de bouleau et de genièvre durant le maltage. De quoi obtenir un produit « très frais et souple en bouche malgré ses 46° », décrivent Nathalie Hobo et Martin Becot, deux bartenders venus faire déguster une nouveauté qui peut se consommer en cocktails comme un gin. L’autre actualité, c’est le changement de packaging de toute la gamme. Avec une bouteille légèrement plus basse et une étiquette qui fait la part belle au nom de la marque, Glenmorangie se modernise clairement.

  • Whisky

    Jura change de formule

    Stéphanie Blanco Jurado (au centre), senior global brand manager chez White & MacKay, propriétaire de Jura, nous a présenté en avant-première la nouvelle formule de journey, vendue exclusivement en GMS. Désormais baptisée bourbon cask, cette innovation qui sortira au printemps prochain en France est un assemblage de whiskies vieillis entre 6 et 9 ans, exclusivement dans des fûts de bourbon. De quoi permettre notamment de faire baisser le prix de vente par rapport à la cuvée journey.

  • Whisky

    Lefort fait grand bruit

    Le stand de whisky français des Bienheureux n’est pas passé inaperçu ce week-end. Nombreux sont les visiteurs à avoir arboré la casquette siglée du nom de la marque uniquement présente en grande distribution. Un coup marketing réussi pour Lefort et une preuve supplémentaire, s’il le fallait, que ses propriétaires débordent d’ambitions.

  • Whisky

    Version Française cultive la rareté

    Marion Attardi, chargée de développement produits à La Maison du Whisky, était venue présenter la large gamme Version Française dans laquelle on retrouve des armagnacs, un pastis et surtout des whiskies. Né en 2020, ce projet est une collaboration avec des distilleries françaises sur des fûts uniques. Une collection de cuvées exceptionnelles qui s’est enrichie il y a peu d’une version dédiée à la grande distribution. Réservé à Auchan, le malt est un assemblage de plusieurs fûts (bourbon, sherry et banyuls). Embouteillée en 50 cl, la référence est vendue 29,90 €. Elle sera ouverte à d’autres enseignes l’année prochaine.

  • Rhum

    C’est Noël avant l’heure chez Arhumatic

    La signature originaire du nord de la France complète son offre destinée aux GMS. Après une version baptisée papillo à la passion et à l’ananas, le co-fondateur de la marque Thierry Oger, accompagné pour l’occasion de Céline Dhaussy, assistante de direction, ont présenté vespera hiemalis. Soit une cuvée à base de rhum de Guadeloupe, d’écorces d’orange, de vanille et de cannelle. « Une recette parfaite pour les froides soirées d’hiver », dixit Thierry Oger.

  • Gins

    Quand Amarula et Tobermory changent de cap

    Les marques de liqueur et de whisky du groupe sud-africain Distell proposent des gins. Sébastien Rondeau, directeur commercial de Camus, leur distributeur en France, était notamment fier de présenter en avant-première la version d’Amarula. Celle-ci inclut dans sa recette du fruit du marula, élément qui a fait la renommée de la liqueur. Ce gin sera vendu 30 €. Les prix des deux versions de Tobermory (hebridean et hebridean montain) grimpent quant à eux à 39 €.

  • Whisky

    Jack Daniel’s présente ses deux nouveaux joyaux

    Les innovations sont relativement rares pour le plus connu des whiskeys américains. Alors quand elles sont deux, cela fait grand bruit. Compte-clé régional on-trade chez Brown-Forman France, Arnaud Mora a ainsi fait déguster au public bonded et triple mash, deux nouveautés titrant 50°. La première, vieillie dans des fûts creusés, insiste sur l’influence du bois sur le whiskey. L’autre, qui contient une majorité de whiskey de seigle, joue sur des notes plus épicées. Ces nouveautés sont dédiées au réseau cavistes.

  • Whisky

    Arlett, une nouvelle égérie française

    Les whiskies bleu-blanc-rouge ont tenu une place considérable sur le salon cette année. C’était ainsi l’occasion de découvrir des nouveautés, à l’image d’Arlett, marque créée par la société familiale Tessendier, reconnue pour ses cognacs. Le maître de chais Jérôme Tessendier s’est donc lancé dans le whisky avec la création de trois cuvées : un single malt à 45°, un tourbé à 43° et un finish mizunara à 48° qui a passé une année (sur les trois ans de vieillissement) dans des fûts de chêne japonais. Réservée aux cavistes et au CHR, cette gamme se veut résolument accessible en termes de prix (entre 45 € et 55 €).

  • Amer

    La distillerie de la Seine ne se loupe pas

    Manuel Bouvier (à droite) et Anthony Claës ont de la suite dans les idées. Après le pastis, le gin ou la vodka, ils ont créé une recette d’amer. Mais pas n’importe comment puisqu’il a été conçu à partir de brassins de bière abandonnés ou de recettes ratées de plusieurs brasseurs, tous basés sur les rives de la Seine. Une revalorisation qui leur a permis de faire une eaux-de-vie de bière, qui a ensuite servi de base à cet amer qui comprend notamment de l’orange et de la gentiane. Lequel peut être servi avec… de la bière bien sûr !

  • Rhum

    Isautier continue de se renouveler

    Depuis que La Maison du Whisky a repris la distribution de la marque sur les circuits prescripteurs, Isautier n’en finit pas de présenter des nouveautés. Après des versions âgées ultra-premium et une nouvelle gamme d’arrangés, la signature réunionnaise est venue présenter deux rhums blancs. Dénommés Agent Double 01 et 02, « ils veulent capitaliser sur notre double savoir-faire sur le rhum de mélasse et le rhum agricole », décrit Yann Auberval, directeur marketing d’Isautier, accompagné pour l’occasion de Marie Ferrand, la responsable de la distillerie et maître de chais. L’un est composé de 65 % d’agricole et 35 % de mélasse et l’autre de 35 % d’agricole et 65 % de mélasse. De quoi obtenir deux profils bien différents, l’un plus végétal et l’autre un peu plus gourmand.

  • Saké

    Le Japon ne se résume pas aux whiskies

    Si certaines des grandes signatures de whiskies étaient présentes au salon, à l’image de Nikka, un espace entier a été consacré aux sakés cette année. Neuf stands ont ainsi pu accueillir les visiteurs, preuve de la place qu’est en train de prendre l’alcool de riz en France. Lequel commence à percer, « surtout en restauration », d’après Jean-François Briand, directeur général de La Maison du Whisky.

  • Liqueur

    Les Domaines Francis Abecassis sur les traces de Grand Marnier

    Thomas Laflèche (deuxième en partant de la droite), directeur commercial des Domaines Francis Abecassis, était venu avec une bonne partie de l’équipe de la société pour présenter les nouveautés de l’année. Notamment une liqueur à l’orange titrant 40° réalisée avec 51 % de cognac. « Il y a une vraie demande autour de ces produits et pas uniquement de la part des circuits prescripteurs », constate le directeur commercial.

  • Whisky

    Laphroaig se renforce en France

    Mathieu Aliche, ambassadeur de la marque en France, était venu dévoiler les nouvelles ambitions de Laphroaig. L’occasion de faire redécouvrir la gamme des 10 ans, pilier de la signature distribuée dans l’Hexagone par Campari France. En plus de la version classique disponible en GMS, les cuvées sherry oak et le brut de fût viennent ajouter des nuances à la trame aromatique de Laphroaig, historiquement connu pour son côté tourbé. L’occasion aussi d’annoncer le changement prochain de packaging, qui sera dévoilé au premier semestre 2023.

  • Whisky

    Glenfiddich redéfinit la notion de temps

    En plus de la nouveauté orchard experiment, venue enrichir la gamme des cuvées expérimentales chez les cavistes ces dernières semaines, l’emblématique marque écossaise a dévoilé trois cuvées d’exception, à savoir un 30 ans vendu entre 1000 et 1300 €, un 40 ans proposé à 3200 € et, surtout, un 50 ans d’âge ! Pour cette dernière, seules 220 bouteilles seront en vente dans le monde, dont 6 pour le marché français. Des cuvées rares qui entretiennent la dimension exceptionnelle des distilleries écossaises.

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