56 % des Français ont une opinion favorable sur la grande distribution

Les services rendus pendant la crise sanitaire ont fait gagner des points au secteur du commerce et de la grande distribution dans l’esprit des Français. Mais ceux-ci ne reconnaissent pas vraiment ses engagements moraux ou dans la défense du pouvoir d’achat.

Évidemment, il y a pire. Interrogés par l’Ifop en février et mars derniers, 39 % des Français confient avoir une mauvaise image du commerce et de la grande distribution. C’est toujours mieux que la banque (48 % d’opinion défavorable) et l’industrie pharmaceutique (43 %). Mieux aussi que l’industrie agroalimentaire (40 % au moment de l’enquête, avant les affaires Buitoni et Kinder).

France Commerce, qui a commandé le sondage à l’Ifop, retient de l’étude les 56 % d’opinion favorable pour le secteur, sa place dans le quotidien des consommateurs, l’ancrage régional qui lui est reconnu. De même que son statut de pourvoyeur d’emplois. Les professionnels apprécieront aussi de voir que leur engagement durant la crise sanitaire a frappé les esprits. 83 % des Français estiment que les salariés du commerce et de la grande distribution ont joué un rôle crucial pendant la crise. 71 % s’accordent à dire que le secteur est aujourd’hui un acteur essentiel dans la relance économique du pays.

Tout n’est pas rose pour autant. Le commerce est encore loin, d’abord, de jouir d’une aussi bonne image que la restauration (82 % d’opinion favorable), l’agriculture (78 %) ou même l’industrie automobile (66 %). Une majorité de Français, ensuite, doute des valeurs portées par le secteur. 46 % ne sont pas d’accord pour reconnaître son engagement en faveur du développement durable ou de la RSE (contre 37 % qui se disent d’accord). Les consommateurs sont encore plus nombreux (49 %) à considérer que le commerce ne valorise pas le savoir-faire des PME et TPE françaises. Plus étonnant, pour 47 % de personnes interrogées qui estiment que le secteur défend le pouvoir d’achat, on en trouve presque autant (46 %) pour affirmer le contraire.

S’agissant de l’évolution de l’offre, 81 % des sondés attendent davantage de produits d’occasion ou reconditionnés en magasins. 77 % plébiscitent la vente en vrac. 72 % appellent de leurs vœux le développement du hard discount et du discount en général. 69%, en revanche, ne sont pas favorables au déploiement de points de vente automatiques. Ils sont d’ailleurs 56 % à ne pas aimer non plus les caisses automatiques.

Enfin, visiblement libéraux dans l’âme, les Français estiment que l’État devrait baisser la fiscalité sur le commerce (66 %) et permettre d’ouvrir plus facilement le soir ou le dimanche (63 %). Des résultats, à coup sûr, qui ne manqueront pas d’être portés à l’attention des députés… 

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